Villes résilientes: 128 Milliards de FCFA pour réamenager Douala
La Banque Mondiale et l’Etat s’apprêtent à décaisser la somme de 128,884 milliards F CFA afin de métamorphoser la capitale économique, dans le cadre du Projet des villes inclusives et résilientes du MINHDU.
A travers ce financement, la Communauté Urbaine de Douala va mettre en œuvre le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR). Un accord a été paraphé entre Elisabeth Huybens représentant la Banque Mondiale et Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat du Développement Urbain qui agissait au nom de l’Etat du Cameroun. L’objectif du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes est d’améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans les zones urbaines.
Le projet vise entre autres la construction des routes. Il est question d’améliorer la circulation dans le chef-lieu du département du Wouri. Les embouteillages empêchent la mobilité des populations à l’intérieur de la ville de Douala. De l’avis de Fritz Ntoné Ntoné, le projet consiste non seulement à doter sa ville des infrastructures routières, mais aussi, à réaliser des drains et d’autres projets pouvant améliorer le quotidien des Doualais.
Il est conçu pour les quartiers sous-équipés. Le PDVIR veut accroitre la résilience aux aléas naturels et autres crises éligibles. Le projet vise l’inclusion spatiale en améliorant l’accès à l’infrastructure et aux services urbains pour les résidents des quartiers pauvres, l’inclusion économique en favorisant l’accès aux opportunités économiques pour ces résidents, l’inclusion sociale en renforçant l’engagement des citoyens et la mise à niveau in situ pour minimiser la réinstallation et réduire les coûts.
Le PDVIR promeut la résilience physique et socio-économique des communautés urbaines vulnérables et l’appui à l’adaptation au changement climatique. Il se subdivise en quatre composantes. Primo, le renforcement des capacités pour une gestion urbaine inclusive et résiliente. Secundo, l’amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires. Tertio, la composante contingente d’intervention en situation d’urgence. Quarto, la gestion, la coordination, la gestion environnementale et sociale, la suivi et évaluation.
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