Législatives au Liban : les élections de la dernière chance ?
Moins d’un million d’électeurs étaient aux urnes le 6 mai pour les premières législatives depuis 2009. Des échéances dont les libanais attendent un dénouement positif au regard de la sévère crise politique traversée.
Les libanais ont l’espoir de voir émerger une nouvelle génération de dirigeants à travers ces élections. Les rues ont été prises d’assaut à l’ouverture des bureaux de vote à 7h00, par des bénévoles des grands partis traditionnels, arborant des chapeaux à l’effigie du Premier ministre Saad Hariri, ou encore des t-shirts aux couleurs du mouvement chiite Amal. Le Parlement et ses 128 députés ayant prorogé à trois reprises leur mandat, invoquant notamment des risques sécuritaires, sont au cœur de ces échéances de la dernière chance depuis l’assassinat de Rafik Khariri, l’ex-premier ministre populiste.
De nombreux jeunes votent pour la première fois, dans un pays habitué aux crises politiques à répétition et où règne un certain désenchantement face à une classe politique accusée de corruption et népotisme. Certains ont opté pour une liste de la société civile, Kulluna Beirut, rassemblant des ingénieurs et des militants, souvent des outsiders faisant leur entrée en politique, sur une scène dominée depuis des décennies par les mêmes familles, d’autres pour le mouvement chiite Hezbollah.
Au Liban, la vie politique est régie par un subtil partage confessionnel et, lors des campagnes électorales, les candidats n’hésitent jamais à jouer la carte communautaire pour toucher la corde sensible des électeurs.
La capitale libanaise est divisée en deux circonscriptions, représentées au parlement par 19 sièges. La nouvelle législation adoptée en 2017 après des années de tractations a mis en place un mode de scrutin proportionnel, qui pourrait offrir aux candidats de la société civile une meilleure représentation.
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