Sénatoriales 2018 : les femmes du Mfoundi veulent des sénateurs qui portent leur cause
Nombreuses parmi les conseillers municipaux aux urnes ce 25 mars 2018, elles ont rappelé que leurs voix doivent se faire entendre dans la chambre haute du parlement. Une prise en charge sanitaire et une autonomie professionnelle et financière, c’est ce que les conseillères municipales réclament aux sénateurs.
« Nous attendons beaucoup du sénat, surtout des femmes. Nous voulons davantage de projets générateurs de revenus pour notre genre, notamment dans les métiers de l’agriculture et de l’élevage », s’exclame Perpétue Marie Rose Ndoumou conseillère municipale de Yaoundé 4. Elle suggère aux élus de mettre l’accent sur l’organisation de plusieurs ateliers de formation pour les femmes et les jeunes filles. « La femme lorsqu’elle est bien formée elle peut produire énormément et être financièrement indépendante, à Yaoundé 4 par exemple, il y a des espaces, des terres qui peuvent servir à l’agriculture », renchérit-elle.
Un autre volet des moins négligeables, a été soulevé par les femmes des circonscriptions du Mfoundi. Il s’agit des conditions sanitaires. Les femmes malades et sur le point d’accoucher sont parfois maltraitées dans les formations sanitaires faute de moyens. « Il faut une organisation pour une meilleure prise en charge afin que les femmes et leurs enfants bénéficient des soins à moindre coût. Surtout les femmes enceintes, celles-ci décèdent chaque jour dans les hôpitaux par manque de soins », explique Bidzogo Moustapha Aliyou, conseillère municipale de Yaoundé 5 et grande conseillère à la communauté urbaine de Yaoundé.
L’occasion n’est pas toujours donnée à ces dames d’exprimer leurs doléances, pourtant elles n’en manquent pas. La présence féminine bien que limitée dans la première cuvée du sénat camerounais, n’a pas été un plus pour le genre contrairement aux attentes des conseillères municipales.
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