Developpement des plantations forestières: 40.000 hectares à réaliser
Présenté le 2 juillet 2020 à Yaoundé par le ministre Jules Doret Ndongo, le programme vise à planter 40 000 hectares chaque année. L’objectif auxiliaire est de pallier aux insuffisances du programme de reboisement initié en 2006 par le Gouvernement.
Le Programme national de développement des plantations forestières (PNDPF) vient d’être élaboré par au Cameroun. Son objectif principal est de faciliter la planification, la création et le développement des plantations forestières privées et communautaires.
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Il va aussi servir pour harmoniser les interventions de toutes les parties prenantes, tout en contribuant à mettre en place un environnement institutionnel attractif pour les investisseurs privés. Le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo a présidé hier à Yaoundé, la mise à disposition de ce document qui a été présenté aux différents acteurs.
Avec ce nouvel instrument stratégique de pilotage moderne, il est question de réaliser 40 000 hectares de plantations forestières chaque année si et seulement si les moyens financiers le permettent, « contrairement au Programme national de reboisement de 2006 dont l’objectif annuel se situait autour de 2 000 hectares, afin de compenser durablement les pertes dues à l’exploitation forestière et à la déforestation », explique le Minfof.
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Un apport des partenaires techniques et financiers est donc vivement souhaité. La durée de vie du nouveau programme qui est de 25 ans, fera l’objet d’une révision tous les cinq ans, afin de le réévaluer et de le redynamiser.
La démarche du PNNDPF s’inscrit dans le cadre du processus d’opérationnalisation du concept de « sylviculture de deuxième génération » qui sous-tend la « transition sylvicole » au Cameroun.
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Il s’agit d’accroître la surface forestière nationale, de développer des chaines de valeur ainsi qu’une économie sylvicole durable créatrice d’emplois et de croissance. Il faut dire cette nouvelle donne est une alternative à la production du bois d’œuvre issu des forêts naturelles. Elle est susceptible de contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux de lutte contre les changements climatiques et de restauration des paysages et des terres dégradés.
Source: CT
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