Bertoua – désordre urbain : ouverture d’une vaste campagne de répression dès février 2019

Bertoua – désordre urbain : ouverture d’une vaste campagne de répression dès février 2019

La campagne  initiée par le Préfet du Lom-et-Djerem, cible le secteur des motos taxis qui ont jusqu’au 31 janvier 2019, pour se mettre en règle.

L’activité des moto-taximen à Bertoua dans la région de l’Est s’exerce dans le plus grand désordre, et ce malgré l’existence d’un décret du Premier Ministre n°2008/3447/pm du 31 décembre 2008, qui en fixe les modalités.

Le constat qui est fait au quotidien est que les cas d’agression sont devenus récurrents, les vols à main armée et les accidents mortels. Dans l’optique de combattre ces dérives-là, Yves Bertrand Awoumfac le Préfet du département du Lom-et-Djerem a tenu dans la salle des conférences de la préfecture de Bertoua, une réunion le 23 janvier 2019. Ladite réunion a été suivie par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bertoua, les sous-préfets des arrondissements de Bertoua 1er, Bertoua 2e et Mandjou, les maires de ces localités, les forces de maintien de l’ordre, les syndicats et les associations de mototaxi de la ville de Bertoua.

Le but de cette réunion était de sensibiliser et d’informer sur la vaste campagne d’assainissement de ce secteur qui débutera en février 2019. La réunion a aussi permis de rappeler à toute fin utile, les conditions à remplir pour exercer l’activité de transport par mototaxi. «Tout conducteur de moto doit avoir des pièces personnelles exigibles que sont, la carte nationale d’identité, le permis de conduire et les pièces de la moto (la carte grise, l’assurance, l’impôt libératoire et la plaque Cemac)», a déclaré le Délégué départemental des Transports. Les personnes ayant pris part à la réunion et qui sont impliquées dans l’établissement des pièces suscitées ont pris l’engagement de faciliter leur obtention.

A titre de rappel la ville de Kribi a connu aussi une opération de ce genre. Après la mise en garde d’Antoise Bisaga le Préfet du département de l’Océan ; le 10 janvier 2019, les motos taximen avaient décidé de garer leurs engins cette journée-là, le temps pour eux de se mettre en règle. Selon le Délégué départemental du Ministère des Transports pour l’Ocean, avant cette phase de répression annoncée par l’autorité administrative, juste une cinquantaine de motos sur plus de 500 en activité étaient en règle. Et dans les commissariats, les brigades de la ville, on enregistrait des plaintes aux divers motifs. Ces motifs étaient entre autres des cas d’agression et accidents. Pour remédier donc au problème, Antoise Bisaga a initié une opération, dont la première phase conduisait chaque conducteur de moto à posséder sa carte nationale d’identité, sa carte grise ou la facture de l’engin utilisé et l’assurance. Il était également question, qu’ils soient revêtus de gilet de couleur jaune. Tout comme à Kribi l’activité relative à la conduite des motos est importante à Bertoua. Des données actualisées auprès des syndicats révèlent environ 8000 motos qui circulent dans la ville.

source: agencecamerounpresse

Précedent Transport urbain : Premier essai en vol de la voiture volante de Boeing
Suivant France- Toulouse : Lancement d’une mairie mobile en mai 2019

Auteur

Manfred Essome
Manfred Essome 933 Articles

Intéressé par les questions internationales, il a pris ses marques en radio et télévision.

Voir tous les articles de cet auteur →

Vous pourriez aussi aimer

Actu Cameroun

Route Nationale Numéro 16: Véritable cauchemar pour les populations

Ils n’en peuvent plus. Les populations vivent le martyr sur cet axe stratégique depuis 2010, qui dessert les régions du Littoral et du Sud-Ouest (Loum-Mudemba). Le trajet sur cette voie,

Actu

Développement local : Mise au point du Comité de Pilotage Filets sociaux

Une réunion de concertation s’est tenue à Yaoundé le 28 novembre 2018, afin de mettre en évidence les avancées du programme.

Actu

Brésil: 20 % des exportations vers l’Europe proviennent de la déforestation illégale

L’Amazonie et le Cerrado, les deux plus grands biomes brésiliens, connaissent les taux de déforestation illégale les plus élevés. Une vaste étude révèle que 20 % des importations vers l’Union européenne proviennent de ces

0 Commentaire

Aucun commentaire pour l'instant!

Soyez le premier à commenter cet article!

Laisser un commentaire