Confinement en Europe : Amélioration de la qualité de l’air dans les grandes villes

Confinement en Europe : Amélioration de la qualité de l’air dans les grandes villes

Suite aux mesures sanitaires prises par la plupart des Etats du « vieux continent », le constat est frappant : les zones urbaines respirent mieux.

Alors que la plupart des grandes villes européennes sont mises sous cloche avec les mesures de confinement, on assiste à une nette amélioration de la qualité de l’air dans les zones urbaines. À Paris par exemple, la moyenne hebdomadaire de l’indice de qualité de l’air pour les concentrations en dioxyde d’azote un gaz nocif, issu à 95 % de la combustion des énergies fossiles, se situait autour de 30% durant les semaines précédant le développement de la crise sanitaire.

En effet, les deux premières semaines du confinement (du 16 au 29 mars 2020), la moyenne de l’indice avait chuté de dix points selon les données AirParif, traduisant une forte baisse de la concentration de ce polluant atmosphérique. L’Association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France (Airparif) a également constaté une concentration en NO2 inférieure de 60%, 48 heures après la mise en place du confinement, en comparaison aux moyennes des mois de mars des années précédentes.

Londres avait déjà anticipé

Le Maire Sadiq Khan avait déclaré qu’il n’avait pas l’intention de rester les bras croisés alors que la qualité de l’air à Londres est dangereuse. C’est pourquoi il a décidé que dès 2019 la ville comprendra une zone d’émissions ultra-faibles, ou ULEZ en anglais. Pour y entrer, les automobilistes devront débourser 12,50 livres. Les bus et camions trop polluants paient en moyenne 100 livres (74 602,78 FCFA). Le représentant officiel de la ville de Londres a pris cette décision en fonction des effets de la pollution automobile sur la santé. Selon celui-ci, cela affecte les poumons des enfants et affaiblit le métabolisme des adultes. Le maire de la ville ajoute que c’est aussi une des raisons pour lesquelles il y a 40 000 décès prématurés chaque année au Royaume-Uni. Depuis le confinement annoncé par Boris Johnson lundi 23 mars, le pays connaît une baisse majeure de la pollution atmosphérique.

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Manfred Essome
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