Africités 2015: Comment penser et façonner le futur de l’Afrique ?
Plusieurs sessions ont tenté de répondre à cette question qui interpelle la mobilisation des acteurs.
Pour répondre a cette question, de nombreuses sessions thématiques des groupes de travail ont été constitués autour de certains acteurs à l’instar de la National African Federated Chamber of Commerce and Industry, la Huairou Commssion, Courteville/Dangote, la Barclays, International Coopérative Africa et bien d’autres. Face à la multipolarité du monde et l’émergence de régions de forte croissance économique, des alliances nouvelles se créent. Ce qui constitue une opportunité pour le continent africain, grâce à ses atouts immenses dont notamment la richesse de son sous-sol, sa croissance démographique, sa main d’œuvre qualifiée, son dynamisme culturel et intellectuel.
Au cours de ces sessions, la nécessité de repenser l’Afrique loin des clichés hérités du colonialisme a été soulignée. La question de l’effectivité de la participation des populations a été abondamment évoquée, tout autant que celle de la résolution des problèmes liés à l’accès à l’eau, aux services urbains et à l’Habitat. Un des temps forts de ces sessions a été le débat sur la redéfinition des villes. Les universitaires et chercheurs présents ont rappelé que la ville n’est pas seulement architecturale, elle n’est pas non plus une somme d’agglomérations, mais davantage le lieu de l’élaboration d’un vivre ensemble, de la revendication d’appartenance à une communauté et de la mise en œuvre de la citoyenneté. Autre apport important et non des moindres, c’est la nécessité d’une meilleure mobilisation de la diaspora des pays africains, qui par ailleurs, fait rayonner l’image du continent.
Des recommandations émises aux Maires, Ministres en charge des Collectivités locales et Partenaires, on retiendra la mise en place en place d’un cadre de gouvernance démocratique et de concertation, la promotion de la participation citoyenne dans la gestion des affaires publiques, la valorisation de l’économie populaire comme levier pour l’emploi, la lutte contre les inégalités et la cohésion sociale, la redéfinition de la politique des terres arables et du droit de pâturage communal, la création au sein des CGLUA d’un groupe de travail des maires Afro-descendants des Amériques, des Antilles et d’Europe, mais aussi l’accentuation du transfert au niveau local d’une série de compétences et de ressources de l’Etat central, et la promotion des initiatives des mouvements de migrants en faveur du développement local.
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