Climat : La Méditerranée se réchauffe plus vite que le reste de la planète

Climat : La Méditerranée se réchauffe plus vite que le reste de la planète

L’année prochaine, le réseau méditerranéen d’experts sur les changements climatiques et environnementaux (MedECC) rendra un rapport complet et très attendu sur la situation en matière de réchauffement climatique autour de la « Grande bleue ». Il y a quelques jours, des résultats préliminaires ont été rendus publics. Ils montrent une région plus durement touchée que le reste de la planète.

Après l’Arctique, la Méditerranée serait la région du monde la plus touchée par le réchauffement climatique. C’est la triste conclusion préliminaire de travaux menés par le réseau méditerranéen d’experts sur les changements climatiques et environnementaux (MedECC). Un réseau de plusieurs dizaines de scientifiques indépendants issus d’une vingtaine de pays.

Le rapport complet doit être rendu l’an prochain. Mais déjà, les chercheurs notent des températures de 1,5 °C environ au-dessus des moyennes d’avant la Révolution industrielle (1880-1899). Soit quelque 20 % de plus que sur le reste de la planète où le réchauffement est actuellement établi à +1,1 °C. Et ils annoncent que « sans mesure d’atténuation supplémentaire, la température régionale augmentera de 2,2 °C – par rapport à la période préindustrielle – d’ici 2040, pouvant dépasser 3,8 °C dans certaines régions d’ici 2100. »

Et ce sont les périodes estivales qui devraient finir les plus impactées. À prévoir, notamment, des vagues de chaleur et des canicules plus fréquentes et plus intenses que par le passé. Encore plus dans les villes sous l’effet des îlots de chaleur urbains.

Une hausse des températures et bien plus encore

Les modèles climatiques montrent par ailleurs une nette tendance à la réduction des précipitations. La fréquence et l’intensité des sécheresses ont déjà sensiblement augmenté depuis 1950. « Dans le sud et à l’est de la Méditerranée, les précipitations pourraient diminuer de 20 % si nous parvenons à contenir le réchauffement à 2 °C. Et de 40 % si nous ne faisons rien », expliquent les chercheurs. Ce sont ainsi quelque 250 millions de personnes qui pourraient se retrouver considérées en situation de « stress hydrique » d’ici 20 ans seulement.

Côté élévation du niveau de la mer, de nombreuses incertitudes planent encore. Les chercheurs constatent cependant que le niveau de la Méditerranée semble augmenter de plus en plus vite. Il s’est élevé de 0,7 mm par an entre 1945 et 2000, de 1,1 mm par an entre 1970 et 2006 et de 3 mm par an ces deux dernières décennies ! « D’ici 2050, les villes méditerranéennes représenteront la moitié des 20 villes du monde qui subissent les dommages annuels les plus importants dus à l’élévation du niveau des eaux », concluent les chercheurs du MedECC.

Une situation qui met les populations en danger, mais aussi les écosystèmes. D’autant que s’y ajoutent les conséquences d’une acidification de l’eau et d’une augmentation des températures de la mer. Les chercheurs attendent une baisse de 0,018 à 0,028 unité de pH par décennie. Et une hausse de température pouvant aller jusqu’à 3,5 °C d’ici 2100, dans certaines régions et selon les pires scénarios. Ainsi, il est par exemple annoncé sur le poids moyen maximum du poisson devrait baisser de 4 à 49 % entre 2000 et 2050.

Source : futura-sciences.com

L’année prochaine, le réseau méditerranéen d’experts sur les changements climatiques et environnementaux (MedECC) rendra un rapport complet et très attendu sur la situation en matière de réchauffement climatique autour de la « Grande bleue ». Il y a quelques jours, des résultats préliminaires ont été rendus publics. Ils montrent une région plus durement touchée que le reste de la planète.

Après l’Arctique, la Méditerranée serait la région du monde la plus touchée par le réchauffement climatique. C’est la triste conclusion préliminaire de travaux menés par le réseau méditerranéen d’experts sur les changements climatiques et environnementaux (MedECC). Un réseau de plusieurs dizaines de scientifiques indépendants issus d’une vingtaine de pays.

Le rapport complet doit être rendu l’an prochain. Mais déjà, les chercheurs notent des températures de 1,5 °C environ au-dessus des moyennes d’avant la Révolution industrielle (1880-1899). Soit quelque 20 % de plus que sur le reste de la planète où le réchauffement est actuellement établi à +1,1 °C. Et ils annoncent que « sans mesure d’atténuation supplémentaire, la température régionale augmentera de 2,2 °C – par rapport à la période préindustrielle – d’ici 2040, pouvant dépasser 3,8 °C dans certaines régions d’ici 2100. »

Et ce sont les périodes estivales qui devraient finir les plus impactées. À prévoir, notamment, des vagues de chaleur et des canicules plus fréquentes et plus intenses que par le passé. Encore plus dans les villes sous l’effet des îlots de chaleur urbains.

Une hausse des températures et bien plus encore

Les modèles climatiques montrent par ailleurs une nette tendance à la réduction des précipitations. La fréquence et l’intensité des sécheresses ont déjà sensiblement augmenté depuis 1950. « Dans le sud et à l’est de la Méditerranée, les précipitations pourraient diminuer de 20 % si nous parvenons à contenir le réchauffement à 2 °C. Et de 40 % si nous ne faisons rien », expliquent les chercheurs. Ce sont ainsi quelque 250 millions de personnes qui pourraient se retrouver considérées en situation de « stress hydrique » d’ici 20 ans seulement.

Côté élévation du niveau de la mer, de nombreuses incertitudes planent encore. Les chercheurs constatent cependant que le niveau de la Méditerranée semble augmenter de plus en plus vite. Il s’est élevé de 0,7 mm par an entre 1945 et 2000, de 1,1 mm par an entre 1970 et 2006 et de 3 mm par an ces deux dernières décennies ! « D’ici 2050, les villes méditerranéennes représenteront la moitié des 20 villes du monde qui subissent les dommages annuels les plus importants dus à l’élévation du niveau des eaux », concluent les chercheurs du MedECC.

Une situation qui met les populations en danger, mais aussi les écosystèmes. D’autant que s’y ajoutent les conséquences d’une acidification de l’eau et d’une augmentation des températures de la mer. Les chercheurs attendent une baisse de 0,018 à 0,028 unité de pH par décennie. Et une hausse de température pouvant aller jusqu’à 3,5 °C d’ici 2100, dans certaines régions et selon les pires scénarios. Ainsi, il est par exemple annoncé sur le poids moyen maximum du poisson devrait baisser de 4 à 49 % entre 2000 et 2050.

Source : futura-sciences.com

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Manfred Essome
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Intéressé par les questions internationales, il a pris ses marques en radio et télévision.

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