Valorisation des déchets: La France veut diversifier ses sources d’énergie

Valorisation des déchets: La France veut diversifier ses sources d’énergie

Face à des enjeux énergétiques et écologiques majeurs, la France, comme de nombreux autres pays, se penche sur diverses solutions durables. Parmi elles, l’utilisation et la valorisation des déchets. Alors qu’une grande partie d’entre eux sont déjà transformés en énergie ou produits, des millions de tonnes sont encore trop peu exploités.

Avec des modes de vie qui évoluent et une consommation énergétique croissante, la France a pour objectif une hausse de 30 % du rapport entre PIB et consommation intérieure de matières entre 2010 et 2030. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il est notamment prévu d’augmenter la part de déchets valorisés sous forme de matière. Cette solution a déjà fait ses preuves et donne des résultats très encourageants. 1 113 millions de tonnes de matières sont en effet transformées en énergie ou en produits divers chaque année.

Lire aussi: Kako Nait Ali: “Le recyclage fait partie de la solution mais ne permet pas, à lui seul, de construire une politique de gestion des déchets efficace et pérenne dans une ville ou une agglomération”

Une marge de progression encore importante

Source d’opportunités, cette transformation a aussi des effets bénéfiques sur l’environnement. Elle permet notamment d’améliorer le bilan carbone du pays de manière significative. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2017, le recyclage a permis d’éviter l’émission de 22,6 millions de tonnes équivalent CO2 de gaz à effet de serre. A titre de comparaison, cela représente l’équivalent de 80 millions de kilomètres parcourus en voiture.

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Sur les 305 millions de tonnes de déchets générés, une majeure partie d’entre elles (199 millions de tonnes) sont déjà réintroduites dans le système. Mais la marche de manœuvre reste importante et des efforts peuvent encore être réalisés. En effet, les matières restantes, qui représentent pas moins de 105 millions de tonnes, sont encore perdues pour la fabrication. Cette grande quantité de déchets peut pourtant faire l’objet d’autres valorisations, en énergie notamment.

Source: Les Echos

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Manfred Essome
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