Suisse : Un centre de recherche climatique bientôt en service
La ville de Davos va accueillir un Centre de recherche sur le changement climatique, les évènements extrêmes et les dangers naturels dans l’espace alpin. Chapeauté et financé par l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, il sera soutenu par le canton des Grisons et ouvrira en 2021.
Le nouveau centre de recherche étudiera les conséquences sociales et économiques du changement climatique dans les Alpes. Il réunira jusqu’à 40 collaborateurs et comptera deux chaires de professeurs de l’EPF Zurich. Il percevra 72 millions de francs suisses dans les douze ans à venir, a annoncé vendredi le ministre grison de l’économie Marcus Caduff face aux médias réunis à Coire (Commune germanophone proche de Zurich).
Lire aussi : Climat: Accélération inédite du réchauffement des Océans dans le monde
De plus, l’institut de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) participera à ce financement à raison de 3 millions de francs suisses par an, le canton des Grisons avec 2 millions par an et l’EPFZ avec un million par an.
Le changement climatique touche toutes les régions du monde. Les calottes glaciaires polaires fondent et le niveau des océans est en hausse. Dans certaines régions, les phénomènes météorologiques extrêmes et les précipitations sont de plus en plus fréquents, tandis que d’autres sont confrontées à des vagues de chaleur et des sécheresses de plus en plus extrêmes. Le réchauffement de l’eau provoque son expansion. En même temps, le réchauffement climatique entraîne la fonte des glaciers et des calottes glaciaires polaires. La conjugaison de ces changements provoque l’élévation du niveau des océans, qui entraîne des inondations et l’érosion des zones côtières et d’autres situées à basse altitude.
Les conséquences pour la société
L’ensemble de ces modifications de l’environnement aura probablement un impact profond sur les sociétés humaines. La production agricole et halieutique en sera affectée ainsi que les ressources en eau. Conséquences, selon la Banque alimentaire et l’ONU : plus de 100 millions de personnes pourraient basculer dans l’extrême pauvreté et près de 600 millions pourraient souffrir de malnutrition d’ici 2080. La sécurité des territoires et les infrastructures devraient, elles aussi, être affectées. Ces dernières pourraient en effet mal supporter les inondations et autres catastrophes (incendies, etc.) annoncées.
Auteur
Vous pourriez aussi aimer
Action climatique: Réunion d’experts à Bonn pour transformer l’agroalimentaire
Lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra cette année à Bonn en juin dès le 17 juin, des experts examineront de quelle manière
Réchauffement climatique : l’inaction aura un coût élevé
Lors du Climate Action Summit à l’ONU, les dirigeants du monde ont marqué par leur absence de plan pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Pourtant, les études sur le coût
Québec : un projet de plateforme sur le développement territorial lancé
A l’initiative de la Fédération québécoise des municipalités, le projet cible comme priorités le soutien au virage numérique ainsi que le rôle et la présence de l’État en région. Analysant
0 Commentaire
Aucun commentaire pour l'instant!
Soyez le premier à commenter cet article!