Charles Ateba Eyene est mort
L’acteur politique, membre suppléant du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti au pouvoir, s’est éteint le 21 février 2014 dans des circonstances troubles. Le seul point de convergence autour de l’un des principaux animateurs de la scène médiatico-politique de ces dernières années, c’est qu’il était souffrant. A ce qu’il paraît, Charles Ateba Eyene, l’homme aux 24 livres publiés, le chouchou des médias qui disait tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas et que d’autres auraient préféré traité discrètement, souffrait des reins et avait besoin de soins d’hémodialyse.
Sa mort annoncé puis démentie et finalement confirmée dans la soirée du 20 février a été constatée au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé, où il avait été admis d’urgence en provenance de la Clinique Fouda de la même ville.
L’homme que beaucoup de partis politiques n’aurait renié pour sa connaissance des textes de base de son mouvement politique, s’était spécialisé dans la dénonciation des déviances et circuits sectaires d’accès aux postes de responsabilité, au point de devenir au soir de sa vie, l’un des grands déçus du Renouveau qu’il avait si farouchement défendu depuis les années 1990 alors qu’il militait dans la cellule de base de l’organisation des jeunes du part (Ojrdpc) à Bikoka-Lolodorf. On le retrouvera un an plus tard dans les rangs de la sous-section du Mfoundi III, puis dans les organes de presse du parti (1996-2011). Soucieux de faire muer son parti, il multipliera publications et déclarations, dénonciations et propositions. Rien n’y fera. D’ailleurs, il n’aura jamais réussi à se faire investir pour une élection, surtout pas celle d’avril 2013, lui qui avait réussi à produire pour les sénatoriales une liste où figuraient pourtant des proches du chef de l’Etat.
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