Municipales françaises: historique depuis 1945
9 et 16 mars 2008 Prévues en mars 2007, les élections municipales ont été repoussées d’un an en raison de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2007.
Le premier tour des élections municipales du 9 mars 2008 se caractérise une nouvelle fois par une faible participation au scrutin. le taux de participation est de 66,54 % en métropole, soit le taux le plus faible enregistré à ce genre d’élections depuis 1959. Selon une totalisation du ministère de l’Intérieur portant sur 26 millions d’inscrits, les listes de droite recueillent 45,49 % des suffrages exprimés, soit un recul de 1,41 point par rapport à 2001 ; les listes de gauche en recueillent 47,94 %, soit une progression de 2,9 points ; les listes d’extrême gauche recueillent 1,49 % des suffrages et celles d’extrême droite en recueillent 0,68 %.
Au second tour, le taux de participation en métropole est de 65,14 %. Les listes de gauche emportent 44 villes supplémentaires de plus de 20 000 habitants (après Lyon au 1er tour, victoire de la gauche à Paris, Toulouse, Lille et Caen ; l’UMP conserve Marseille ; le Nouveau Centre prend Agen et Châtellerault à la gauche ; le PCF perd Aubervilliers et Montreuil au profit du PS et des Verts).
11 et 18 mars 2001 Le premier tour des élections municipales du 11 mars 2001 se caractérise par un taux d’abstention élevée (32,7 % soit une augmentation 2,1 % par rapport à 1995). En revanche le second tour est marqué par une hausse significative de la participation (+2,2 % par rapport au premier tour) mais le taux d’abstention reste plus élevé que ceux enregistrés pour ce type de scrutin depuis 1958.
La droite parlementaire enregistre une nette progression sur l’ensemble du territoire. En effet parmi les villes de plus 30 000 habitants, Strasbourg, Rouen, Orléans, Blois basculent à droite. En revanche la gauche plurielle subit un net revers et perd 23 municipalités de plus 30 000 habitants. Elle obtient toutefois deux succès notables à Paris et Lyon où elle bénéficie des divisions de la droite. Le Parti communiste perd plusieurs de ses bastions (La Ciotat, La Seyne, Sète, Dieppe et Nîmes) qui ne sont pas compensés par les quelques gains obtenus (Sevran, Arles). L’extrême droite conserve les villes trois villes conquises en 1995 (Toulon, Marignane et Orange) mais perd son rôle décisif dans l’arbitrage de certains ballotages.
11 et 18 juin 1995 La date du scrutin de 1995 a été repoussée en juin afin qu’il n’y ait pas interférence avec l’élection présidentielle (23 avril et 7 mai) qui a vu la victoire de Jacques Chirac. On enregistre une légère progression de la droite modérée bien qu’elle perde quelques arrondissements de Paris et de Lyon au profit de la gauche. Les scores du Front national lui permettent de se maintenir au second tour dans un nombre important de villes et de gagner trois municipalités (Toulon, Marignane et Orange) à l’issue du second tour.
12 et 19 mars 1989 Les socialistes enregistrent un net redressement alors que le Parti communiste poursuit son déclin. La droite modérée recule alors que le Front national consolide son implantation dans les conseils municipaux. Poussée des écologistes.
6 et 13 mars 1983 Premières élections depuis le vote des lois de décentralisation (1982). Défaite de l’Union de la gauche au pouvoir depuis deux ans. Les électeurs sanctionnent la majorité présidentielle comme ils l’avaient fait en 1977 au détriment de la droite. Nette victoire du RPR et de l’UDF. Première percée du Front national.
13 et 20 mars 1977 Depuis 1972, communistes et socialistes sont unis sur les bases d’un “programme de gouvernement” et dans la plupart des cas les deux partis se présentent ensemble dès le premier tour. Leur victoire est impressionnante, la gauche unie est majoritaire dans la France urbaine. A Paris, victoire de J. Chirac au détriment des partisans de V. Giscard d’Estaing, Président de la République depuis trois ans. Première percée des écologistes.
14 et 21 mars 1971 Georges Pompidou est Président de la République depuis deux ans. Les gaullistes progressent notamment dans le Sud-ouest et les communistes dans le Nord et l’Est. A gauche, même si les socialistes, qui progressent à l’Ouest, administrent encore de nombreuses villes avec les modérés, la stratégie d’union avec les communistes se développe notamment par des désistements au second tour. La bipolarisation de la vie politique apparaît sur la scène locale.
14 et 21 mars 1965 Comme celles de 1959, elles sont décevantes pour les gaullistes bien qu’en légère progression. Le Parti communiste enregistre plusieurs succès et on assiste au commencement d’un rapprochement entre les partis de gauche qui profite alors essentiellement au PCF qui sort de son isolement.
8 et 15 mars 1959 Ce sont les premières élections municipales de la Cinquième République, néanmoins les partisans du général de Gaulle n’arrivent pas au niveau local à atteindre les scores qu’ils obtiennent dans les élections nationales.
26 avril et 3 mai 1953 C’est le retour sur la scène municipale, et gouvernementale, des Indépendants (droite libérale). Les partisans du général de Gaulle sont en très net recul et les communistes toujours isolés. Le scrutin de 1953 se caractérise par l’apparition d’alliances municipales entre socialistes et modérés qui perdureront jusque dans les années soixante-dix.
19 et 26 octobre 1947 Ce sont les premières élections municipales de la Quatrième République. Elles sont marquées par l’isolement du Parti communiste qui a été exclu du gouvernement au printemps, et qui perd de nombreuses mairies, par la nette victoire des listes se réclamant du général de Gaulle (qui a quitté le pouvoir en janvier 1946) et de sa formation : le Rassemblement du peuple français.
29 avril et 13 mai 1945 Le scrutin de 1945 intervient alors que la France et les alliés sont encore en guerre : l’Allemagne capitule le 7 mai 1945. Pour la première fois les Françaises sont appelées à voter, ce qui double, par rapport à l’avant guerre, le corps électoral. Les vainqueurs du scrutin sont les partis politiques qui ont participé à la Résistance : communistes, socialistes, démocrates-chrétiens du MRP.
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