Barrage hydroélectrique de Lom Pangar : l’ambassadeur de France sur place

Barrage hydroélectrique de Lom Pangar : l’ambassadeur de France sur place

Gilles Thibault, a visité du 22 au 23 mars dernier ce gros ouvrage, dont la réalisation est en partie financée par l’Agence Française de Développement.

 Pour la circonstance, l’ambassadeur Gilles Thibault, était accompagné du directeur général de Electricity Development Corporation Théodore Nsangou, et de plusieurs hauts cadres de l’Agence Française de Développement,  afin d’évaluer les résultats dans le cadre de la supervision du projet Lom Pangar. Cette visite a eu lieu en rapport avec la relance des activités liées à la construction de l’usine de pied de Lom Pangar et la perspective d’électrification de plus de 150 localités de la région de l’Est.

L’Agence Française de Développement finance le projet Lom Pangar à hauteur de 39,353 milliards de Fcfa précisément. Une partie de ce financement a déjà servi au paiement des travaux de la maîtrise d’œuvre sur le barrage réservoir (environ 13 milliards), alors que le reste sera entièrement consacré à l’amélioration des conditions de vie des populations ainsi qu’à la protection de la biodiversité, dans le cadre du Plan de gestion environnementale et sociale (PGES).

En outre, Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l’augmentation de la capacité de production d’électricité et la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l’amélioration de l’accès de l’électricité au Cameroun. D’une capacité de retenue de 6 milliards de m3, il constitue le plus grand barrage–réservoir jamais réalisé au Cameroun. Le projet consiste en la construction d’un barrage de retenue, d’une centrale hydroélectrique au pied du barrage d’une capacité de 30 MW et d’une ligne électrique de transport de l’énergie pour l’électrification de la région de l’Est, ainsi que de la mise en œuvre d’un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéfice des populations.

Plusieurs secteurs sont concernés : la santé, l’agriculture, la pêche, l’élevage, la réalisation, auxquels viennent s’ajouter une longue liste des investissements par canton et par village. Plus concrètement, les financements de l’agence française de développement servent à la protection et la surveillance du parc national de Deng Deng et sa zone périphérique ; la construction des postes de contrôle forestier et chasse (Lom I, Ouami) ; l’enlèvement du bois dans la retenue de Lom Pangar et la création des forêts communautaires à l’instar de celle de Deng Deng. En matière de santé, l’organisme français finance les travaux de la réhabilitation et la construction de l’hôpital régional de Bertoua, le centre médical, le centre intégré de santé intégré de Deng Deng, l’hôpital de district de Bétaré Oya, les centres de santé intégrés de Mandjou, Garga Sarali, Ndokayo et Bouli. Il est également prévu la construction d’un parc à bétail et des infrastructures vétérinaires à Touraké, ainsi que la construction de débarcadères à Ouami et Touraké. D’autres investissements concernent les équipements biomédicaux dans les unités sanitaires, la construction de 14 forages d’eau potable, l’installation des stations hydro et météo.

 

Source : L’Essentiel

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Manfred Essome
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