Des premiers résultats satisfaisants

La cérémonie de clôture et la soirée de gala qui a suivi dans la foulée ont mis un terme à une édition porteuse de beaucoup d’espoirs.

C’est une cérémonie en 3 mouvements qui a clôturé la 6e édition du Sommet Africités le 8 décembre 2012 dans la salle baptisée «grand amphi» de l’hôtel King Fahd Palace de Dakar. Il y a d’abord eu, à l’annonce faite par le maître des cérémonies, Jean Pierre Elong Mbassi, la signature d’une convention entre Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua) et le Fonds d’équipement des Nations Unies (Uncdf). Pour rappel, Uncdf crée de nouvelles opportunités pour les populations pauvres et leurs petites entreprises, en augmentant l’accès à la micro finance et aux investissements.

Puis il y a eu la lecture de la «Déclaration finale du Sommet Africités 6» dont le thème principal était « Comment construire l’Afrique à partir de ses territoires ? De la Déclaration, il ressort que ce sommet « a montré la capacité de mouvement des élus locaux en inaugurant les échanges entre les maires africains et toutes les régions du monde, en rencontrant les maires chinois, turcs et brésiliens ».Par ailleurs, à Dakar, il est revenu avec insistance la conclusion que l’Afrique définisse elle même sa propre pensée et élabore «les voies du dépassement de ses contraintes». Des moyens doivent être développés et des responsabilités octroyées aux collectivités locales dans la prévention et la gestion des conflits qui, bien qu’en diminution, continuent de salir l’image du continent.

Les stratégies locales doivent aboutir à une meilleure assise du développement économique local. Et celui-ci passe aussi par la garantie de droits économiques et sociaux, dont le logement. La question des alliances avec les collectivités locales confirme simplement que la gouvernance participative n’est pas une option si les acteurs du développement veulent donner une chance à leurs territoires.

La reconnaissance de la contribution des femmes, notamment les élues locales dans les dynamiques d’intégration régionale fait avancer la cause du Réseau des femmes élues d’Afrique (Refela). Celles-ci ne demandent qu’à prendre davantage de part active au développement des pays africains.

Précedent "Réussir à véhiculer notre vision du monde, le know-how ancestral"
Suivant Réflexion : des sessions inégales

Auteur

Kamdem Souop
Kamdem Souop 343 Articles

Écrivain, éditeur et spécialiste de communication sur le changement de comportement social, il a dirigé le journal en ligne www.villesetcommunes.info et la WebTv www.villesetcommunes.tv de 2011 à 2020.

Voir tous les articles de cet auteur →

Vous pourriez aussi aimer

Dossiers

Le nouveau bureau de Cglua

L’assemblée générale élective de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua) s’est tenue le 07 décembre 2012 dans l’amphithéâtre du palais des congrès de l’hôtel King Fahd Palace. Le bureau

Dossiers

Initiative: Une équipe de militants

Derrière le programme Erela se cachent des hommes et femmes qui croient dur comme fer que le salut de l’Afrique passe par une meilleure appropriation des langues nationales. L’équipe que

Dossiers

Action publique locale : autre regard

Le jeu des intérêts débattu Que cela se joue dans un climat apaisé ou dans des joutes oratoires et épistolaires, le jeu d’intérêts des différents acteurs du territoire n’échappe à

0 Commentaire

Aucun commentaire pour l'instant!

Soyez le premier à commenter cet article!

Laisser un commentaire