Développement local : un complexe agro-industriel en perspective à l’est

Développement local : un complexe agro-industriel en perspective à l’est

Le village Kandala situé dans l’interzone Dimako-Nguélébok a été choisi pour implémenter un projet agricole de haute facture. 20000 hectares seront exploités dans cette zone pour la culture du maïs, du soja du piment et de la stévia.

 La société agro-industrielle  Orient’s Sugar Industry  emploie une cinquantaine de jeunes depuis 2017, dans ce village enclavé d’environ 300 habitants, situé à 18 km de Dimako, ou les populations tirent la plupart de leurs moyens de subsistances de l’agriculture, de la chasse et du petit élevage. « Nous sommes très fiers d’accueillir cette société parce que notre village était complètement isolé », confie Martin Nyengué. Le 1er notable à la chefferie de 3ème degré de Kandala place la réduction de la pauvreté et le développement du village au cœur des préoccupations d’Orient’s Sugar Industry.

Le projet dont il est question a pour objectif de mettre sur pied un complexe agro-industriel spécialisé dans la culture du maïs et de soja en association sur 10.000 hectares, la culture du piment dit « bec d’oiseau » sur 5000 hectares et la culture de la stévia pour la production du sucre sur 15.000 hectares. Par ailleurs, dans la zone, les conditions climatiques sont favorables à la culture du maïs, du soja, du piment et de la stévia. « Pour une bonne programmation des activités sur le site, nous avons commencé par la culture du maïs avec une rotation trimestrielle en termes de récolte, soit deux récoltes annuelles pour le moment. Avec l’installation du système d’irrigation, nous passerons à trois récoltes annuelles », projette Bebey Motto Essombè Samuel, Directeur général d’Orient’s Sugar Industry.

Pour faciliter le bon déroulement du projet et permettre la disponibilité d’une main-d’œuvre permanente et qualifiée, des logements temporaires construits en matériaux provisoires ont été affectés aux ouvriers de la société au village Kandala. La commune de Dimako a également offert gracieusement les anciens bâtiments de la SFID à titre provisoire aux employés.

 Tel que présenté, le projet de ce complexe agro-industriel va employer 27 000 salariés permanents et environ 40 000 salariés saisonniers qui travailleront pour la récolte du piment et de la stévia à l’horizon 2022. Parlant du volet social du projet, la société participe déjà à l’éducation en prenant en charge le salaire du maître de parent de l’école du village, et envisage de mettre sur pied une infirmerie pour la société qui s’attèlera également à apporter les premiers soins de santé aux populations. Voilà un nouveau pôle de développement en gestation.

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Manfred Essome
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